La mission de Romuald Létondot au Mali

Romuald Létondot est un commando parachutiste connu pour ses nombreuses opérations de maintien de la paix et de la sécurité en Outre-mer, en Europe et en Afrique. Détaché auprès du Ministère des affaires étrangères français, il est affecté au Mali en 2002 dans le cadre des risques terroristes importants qui menacent la stabilité du nord malien.

Le séjour au Mali de Romuald Létondot

La partie septentrionale du Mali, le deuxième pays le plus vaste d’Afrique de l’ouest après le Niger, est le terrain de plusieurs conflits armés depuis le début des années 90. En 2002, le lieutenant-colonel français Romuald Létondot est affecté auprès de l’État malien pour apporter son expertise dans le cadre de la sécurisation de cette zone.

Romuald Létondot et les unités méharistes

Romuald Létondot est un lieutenant-colonel qui officie dans le milieu parachutiste depuis 1986. Il se démarque par ses nombreuses missions à l’étranger, ses compétences diplomatiques et son dynamisme en matière d’intervention militaire. Affecté au Mali en 2002, il a boosté les capacités opérationnelles des unités méharistes de la Garde nationale.

Les unités méharistes

Les méharistes sont des personnes qui se déplacent à dos de dromadaire dans le désert du Sahara. Ils ont été utilisés pour la première fois dans le domaine militaire par l’empereur Napoléon Bonaparte, pendant la Campagne d’Égypte en 1799. Leur mission était d’occuper l’Egypte, l’Orient et d’empêcher les commerçants britanniques de se rendre aux Indes.

À l’époque de l’Algérie française, des compagnies méharistes ont été formées pour conquérir la partie sud du territoire et assurer la présence française dans le nord de l’Afrique. Ces unités ont la particularité de maîtriser la topographie et le climat du Sahara. Elles surveillent les pistes, les frontières et les caravanes.

Les compagnies méharistes se déplaçaient à dos de dromadaire, car cette zone n’était pas appropriée aux automobiles de l’époque.

Elles ont été abandonnées dans les pays sahariens au lendemain de leurs indépendances, excepté le Mali. C’était une importante unité chargée de protéger les frontières du nord et du sud-est du fleuve Niger.

Dans les années 80, le Mali dissout cette branche armée pour manque de financement. On assiste alors au développement de réseaux de pirates et du grand banditisme dans l’Azawad, le territoire désertique du pays.

En 1990, une rébellion Touareg débute dans la ville de Ménaka, avec l’attaque de la prison et de la garnison. Malgré les multiples initiatives de paix au niveau national, le conflit s’intensifie. Alors, les autorités de Bamako décident de renouer avec les unités méharistes en créant six bases militaires à Ménaka, Inakounder, Gossi, Léré, Abeibara et Inabog.

La mission du lieutenant-colonel au Mali

À la demande du gouvernement malien, le commandant Romuald Létondot est posté dans l’Azawad pour créer et développer les capacités opérationnelles des unités méharistes. Le militaire, en tant que conseiller du chef d’État-major de la Garde nationale, a pu organiser cette formation aux missions multiples.

Durant la dizaine d’années qui a suivi, les unités méharistes du Mali sont devenues une des forces d’élites du pays, en référence à leurs actions pour la paix et la sécurité dans le désert. Elles sont désormais placées sous la tutelle du Ministère de la sécurité.

Retour sur la carrière du militaire

Romuald Létondot a consacré 30 années de sa vie au service de la paix et de la sécurité dans le monde. Ses missions consistaient, entre autres, à défendre le droit de l’homme, la souveraineté des États et les intérêts français.

Il a débuté ses missions à l’étranger en 1988, dans l’archipel de la Nouvelle-Calédonie, dans le cadre tendu  de l’époque de la libération d’otages d’Ouvéa.

Après de nombreuses missions en Afrique, il part en 1999 au sud-est de l’Europe avec son régiment, le 3ème RPIMa, pour participer à la guerre du Kosovo opposant l’armée yougoslave à l’armée de libération du Kosovo. Cette opération a permis à son régiment d’obtenir sa 5ème citation à l’issue de cette guerre.

Romuald Létondot : les sauts de compétitions de précision d’atterrissage

Lors de ses interventions sur le sol français à l’étranger, Romuald Létondot a toujours su profiter de ses temps-libres pour pratiquer son sport favori, le parachutisme, mais aussi de s’initier à de nouvelles disciplines.

Le parachutisme s’est développé dans le domaine militaire pendant la deuxième guerre mondiale, avant d’intégrer le domaine du sport dans les années 70. Cette activité comprend plusieurs disciplines, dont la précision d’atterrissage est une des plus prisées par les adeptes. Le lieutenant-colonel est un pratiquant de sauts de précision d’atterrissage.

La pratique du jet-ski par Romuald Létondot

Romuald Létondot est un lieutenant-colonel français connu pour sa carrière dynamique et atypique, ponctuée de plusieurs missions en Afrique. Fort de nombreuses années d’expérience, il a su renforcer ses compétences dans diverses disciplines. Féru de kitesurf et de jet-ski, l’officier ne ménage aucun effort pour assouvir ses passions.

Le kitesurf : présentation

Semblable à une voile, le kitesurf est un sport de glisse qui consiste à évoluer sur une étendue d’eau avec une aile comparable à un cerf-volant. Cette aile a une superficie qui varie entre 3m2 et 20m2 et existe en deux modèles, à caissons et à boudins gonflables.

Comme leur nom l’indique, ces boudins gonflables sont constitués d’une structure gonflée à l’aide d’une pompe. La quantité d’air stockée maintient le profil du cerf-volant qui peut prendre la forme d’une arche ou qui peut être muni de bords maintenus par un bridage.

Les kites en demi-cercle ou en arche sont le plus souvent utilisés pour le wakestyle, un sport de glisse réservé aux sportifs expérimentés. Les SLE (Supporting Leading Edge) sont destinés aux amateurs. Conçues en dyneema/spectra, les lignes transmettent la traction des cerfs-volants au harnais grâce à leur excellente résistance.

Le jet-ski pour être en bonne santé

Selon Romuald Létondot, le sport en général facilite la circulation sanguine et aide le cœur à propulser une importante quantité de sang dans l’organisme. Lorsque l’on pratique un sport, on évite de contracter les pathologies comme la dépression, l’obésité, le diabète, l’ostéoporose, les accidents cardio-vasculaires, les cancers du sein, du côlon et du poumon.

La pratique du jet-ski donne du tonus aux muscles et dynamise l’articulation. Ce sport permet de se garder en forme physique, de posséder une belle silhouette et déploie souvent une force importante.

Cette activité sportive débarrasse du stress et des inquiétudes, car l’organisme libère lorsqu’il est stimulé par certains sports à sensation, des endorphines, des hormones de plaisir.

Le jet-ski pour faire une longue carrière

D’après Romuald Létondot, le jet-ski est l’astuce clé pour combattre la perte d’autonomie et le vieillissement des cellules. Il permet d’être toujours en bonne santé mentale et physique pour faire une longue carrière active.

Grâce à ce sport, l’officier supérieur est toujours efficace, et ce, malgré ses 30 ans de service au sein de l’armée.

Le jet-ski pour stimuler la cohésion dans une équipe

Romuald Létondot affirme que l’on peut prendre pour exemple les valeurs des sports collectifs afin de favoriser l’harmonie au sein d’un groupe. Le sport collectif développe des liens familiaux entre des personnes d’horizons divers, de religions différentes et avec des idées différentes les unes des autres.

Grâce à ce type de sport, le groupe travaille pour un objet commun. Pour atteindre cet objectif, la cohésion est indispensable. Cette discipline crée des rapports de proximité et la confiance entre les coéquipiers. C’est sur cette base que le lieutenant-colonel participe aux compétitions de jet-ski.

Le résultat obtenu est le fruit de tout le groupe dans un sport collectif. Chaque participant œuvre pour obtenir un excellent résultat. À l’image de ce sport où chacun se doit de respecter les règles de jeu et la hiérarchie, l’officier se plie à la déontologie militaire dans l’exercice de sa fonction.

Le parachutisme par Romuald Létondot

Romuald Létondot est un lieutenant-colonel de l’armée française et un grand féru de parachutisme. Il entame sa carrière en 1986, au sein de la onzième division parachutiste. Chuteur opérationnel et parachutiste sportif, le militaire participe à des sauts de démonstration et à des compétitions pour assouvir sa passion. Il maîtrise parfaitement le saut opérationnel à grande hauteur et la dérive sous voile.

Le parachutisme sportif selon Romuald Létondot

Selon Romuald Létondot, la voltige, le sky surf, la précision d’atterrissage et le vol relatif comptent parmi les disciplines qui constituent le parachutisme sportif.

Conseillée aux amateurs de sensations fortes, la voltige amène le chuteur à entreprendre des enchaînements de figures à une vitesse très élevée. Ce sport requiert d’excellentes qualités physiques. Les sauts sont souvent réalisés à une hauteur de plus de 3 000 mètres.

Le sky surf, créé par Jean-Pascal et Dominique Jacquet, est un sport de glisse qui se pratique sur une planche dotée d’un système de libération. La discipline s’appuie sur des chorégraphies.

La précision d’atterrissage est la plus spectaculaire de toutes les disciplines qui composent le parachutisme sportif. L’enjeu de ce sport consiste à accéder à un plot de 3 cm de diamètre, situé au centre d’une cible électronique. Pour atteindre l’objectif, le sujet doit élaborer une tactique basée sur les conditions métrologiques qu’il doit savoir analyser.

Il doit également avoir la parfaite maîtrise de ses équipements, même s’ils sont conçus pour garantir une précision de pilotage exceptionnelle et des conditions de stabilité.

Le vol relatif, tout comme la voltige, est un sport basé sur des figures. En revanche, il se pratique en équipe et tous les membres se doivent d’être synchronisés pour dessiner une diversité de figures dans un temps imparti.

Selon Romuald Létondot, la pratique du parachutisme sportif permet au cœur de propulser une forte quantité de sang dans l’organisme. Cette activité permet également au sang de mieux circuler.

Le parachutisme militaire

Uniquement réservé aux unités parachutistes, le parachutisme militaire est un mode de mise en place pour une intervention spécifique. Il comprend une grande variété de sauts :

Le Saut à Ouverture à Très Grande Hauteur (S.O.T.G.H)

Il est destiné aux militaires spécialement équipés et entraînés. Il est réalisé sous équipement respiratoire étant donné que le largage se déroule à très haute altitude (entre 4.000 et 10.000 mètres). L’ouverture peut s’effectuer dès la sortie de l’aéronef ou beaucoup plus bas en fonction de l’effet recherché.

Une fois éjectés, les militaires tirent profit des qualités de leur accessoire et des vents pour atteindre des distances de plusieurs dizaines de kilomètres. Arrivés à destination, ils infiltrent le territoire ennemi et accomplissent leurs missions en toute discrétion.

Le Saut à Ouverture à Grande Hauteur (S.O.G.H)

Il est réalisé par des chuteurs opérationnels à une altitude qui varie de 1 200 à 4 000 mètres. Ils ouvrent leur parachute à basse altitude avant d’accéder rapidement et discrètement dans une zone ennemie.

Le Largage Opération Spéciale (L.O.S)

Il permet à une équipe de s’infiltrer avec leurs équipements dans un territoire ennemi. C’est un saut à ouverture automatique. Les militaires qui réalisent ce type de saut sont largués à une faible altitude pour éviter d’exposer l’aéronef aux tirs ennemis et réduire la dispersion au sol.

Entre 1991 et 2008, Romuald Létondot a pratiqué le parachutisme militaire et a effectué plusieurs centaines de sauts à ouverture à grande hauteur, de jour comme de nuit.

Romuald Létondot

Romuald Létondot est un lieutenant-colonel de l’armée française qui a consacré plus de 30 années de sa vie au service de la paix et de la sécurité dans le monde, en particulier en Afrique. Il tient sa réputation de ses nombreuses compétences et ses multiples missions. Parachutiste de formation, il a participé à d’importantes opérations de commando et de forces spéciales.

Un militaire talentueux et passionné

L’homme se distingue par ses compétences en matière de gestion de crise, de planification opérationnelle, de relations internationales, de sécurité et de défense. Il a su se faire remarquer aussi bien par son professionnalisme que par sa longue carrière ponctuée de missions en Afrique et d’autres continents.

Le militaire a commencé sa carrière en 1986, au sein de la 11ème division parachutiste où il a servi pendant une vingtaine d’années. Ce choix vient du fait que l’homme est un passionné de parachutisme. D’ailleurs, il ne pratique pas cette discipline uniquement dans le cadre des missions militaires. Depuis 1991, il s’illustre brillamment dans des compétitions de parachute.

L’officier est également un fervent passionné de jet-ski. En novembre 2004, il était un membre important du comité d’organisation d’un raid en jet-ski de 3 000 km. Cette compétition a eu lieu sur le fleuve Niger, entre Tombouctou et Bamako. Le lieutenant-colonel ne pouvait pas se contenter d’assister, il a participé pour assouvir sa passion.

Le kitesurf est aussi une de ses disciplines favorites, il ne ménage aucun effort pour pratiquer ce sport.

Un spécialiste des crises

L’une de ses premières missions des plus sensibles à l’étranger s’est passée en 1994 au Rwanda, lors de la crise qui opposait les Tutsis et les Hutus. À noter que cette crise a fait plus 800 000 morts.

Il a également participé, dans le cadre de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, avec son régiment le 3ème RPIMa, à la guerre du Kosovo. Il est un des premiers à mettre le pied sur cette terre meurtrie, lors de la plus grande opération héliportée menée par l’Armée française. La guerre du Kosovo qui s’est tenue du 6 mars 1998 au 10 juin 1999 opposait la République fédérale de Yougoslavie à l’armée de libération du Kosovo et

En 2002, il était affecté au Mali pour tenir le poste de coopérant auprès du chef d’état-major de la garde nationale malienne. Il était chargé de former au sein de la garde nationale nomade,  les compagnies méharistes dans le cadre des menaces qui pesaient sur  l’Azawad, un territoire désertique situé dans le nord du pays. Durant cette mission, il a pu s’intégrer dans l’univers du monde fermé des nomades et en particuliers celui des touareg.

En 2008, le lieutenant-colonel français, détaché auprès du ministère des affaires étrangères prend ses nouvelles fonctions au Togo. Le Français commence ainsi sa mission en tant que coopérant auprès du chef d’État-major de l’armée de terre. Il avait pour rôle de réorganiser l’armée nationale et d’améliorer la formation des officiers et sous-officiers togolais. Après deux ans de fonction, le Ministère de la Défense française le rappelle en France dans le cadre normal des affectations des officiers français. Avec ses 27 ans de service, Romuald Létondot est toujours indispensable pour les missions délicates à l’étranger. En 2013, il a été affecté à nouveau en Nouvelle-Calédonie pour apporter son expérience et ses compétences sur ce territoire français perdu en plein Pacifique.

Aujourd’hui, le lieutenant-colonel a plus de 30 ans de service, il est en poste au sein de l’État-major des armées du Ministère de la Défense. Il met ses compétences au service de la paix sur le continent africain en apportant son expertise dans les opérations de l’Armée française sur ce continent en pleine mutation.

Romuald Létondot et le kitesurf

Le lieutenant-colonel Romuald Létondot est un grand féru de parachutisme. Cependant, sa passion pour cette discipline ne l’a jamais empêché de partir pour de nouveaux horizons et de s’essayer à d’autres sports, parmi lesquels le kitesurf. Fort de nombreuses années d’expérience dans le kiteboarding, l’officier vous invite à plonger dans l’univers de ce sport de glisse aéro-tracté, très prisé des amateurs de sensations fortes.

Romuald Létondot et le sport

Le lieutenant-colonel français Romuald Létondot est connu pour sa longue carrière ponctuée de multiples missions et ses nombreuses compétences. C’est également un fervent passionné de sport qui ne ménage aucun effort pour satisfaire cette passion. Pour lui, le sport est indispensable pour éliminer le stress et avoir une bonne santé physique et mentale.

Romuald Létondot et le parachutisme

Lieutenant-colonel de l’armée française, Romuald Létondot a toujours été un grand passionné de parachutisme et n’a jamais hésité à participer à des sauts de démonstration, ainsi qu’à des compétitions, que ce soit en France ou durant ses missions sur d’autres territoires. Parachutiste sportif et chuteur opérationnel, l’officier vous délivre quelques précisions sur cette activité.